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5. Contextualisation, inculturation et dialogue entre les conceptions du monde


Au vingt-et-unième siècle, la relation entre l’évangile et la culture est reconnue comme une question capitale pour la mission chrétienne. On parle donc soit de « contextualisation », soit  « d’inculturation », ou de « dialogue entre les conceptions du monde ».

La Commission théologique de l’Alliance évangélique mondiale offre une contribution importante sur ce thème dans le cadre d’Edimbourg 2010. Vous trouverez également sur cette page, les articles des spécialistes sur ce thème.

 

La contextualisation et l’inculturation à la fin du vingtième siècle

À la fin du vingtième siècle, des études importantes ont été conduites dans ce domaine par diverses églises et organisations chrétiennes. Par le biais du Mouvement de Lausanne, les Evangéliques ont tenu des conférences sur la contextualisation à Willowbank (1978) et Haslev (1997). Dans l’Eglise Catholique romaine, l’encyclique Redemptoris Missio (1990) définit la conception actuelle de l’inculturation de l’Eglise comme un dialogue en cours entre la foi chrétienne et diverses cultures. Le Conseil œcuménique des Eglises a tenu une Conférence mondiale sur la mission et l’évanglisation à

Salvador en 1996 qui fit une étude approfondie sur l’évangile et la culture.

 

Obéïssance adéquate au Christ selon la Bible et le contexte: Alliance évangélique mondiale

La question de « la révélation universelle et la théologie ancrée dans le social » est l’objet d’étude du Groupe de travail sur la théologie contextuelle de la Commission théologique de l’Alliance évangélique mondiale (WEA) dirigée par le Docteur Matthew Cook de FATEAC, Côte d'Ivoire. Ce groupe publiera les articles présentés à la conférence d’Oxford en août 2008 qui rassembla les théologiens, les spécialistes bibliques, les missiologues et les anthropologues culturels de divers pays. L’objectif du livre est « d’affirmer clairement la position évangélique sur les questions relatives à la théologie contextuelle et d’offir des indications sur la manière d’élaborer la théologie contextuelle en évitant le syncrétisme ». Téléchargez les informations à propos du livre (format MS Word) ici.

Un autre volume rédigé par la Commission de mission de WEA sera publié plus tard et contiendra des sujets de discussion relatifs à ceux de ce livre avec plus de cas d’études sur la contextualisation. Les deux volumes qui seront publiés par William Carey International University Press ont pour but d’aider « la communauté évangélique à s’engager davantage à l’obéïssance adéquate au Christ selon la Bible et le contexte ».

Le magazine de la Commission de mission de WEA Connections, s’est penché récemment sur le thème de la contextualisation. Lire en ligne ces articles dans l’édition d’Automne 2008 'Contextualization Revisited - A Global and Missional Perspective' ici.

 

Centre Ujaama pour le développement et la recherche biblique et théolgique en communauté

Le Centre Ujamaa de l’Université de Kwazulu-Natal d’Afrique du Sud est une espace pour les spécialistes bibliques et théologiques engagés sur le plan social, les intellectuels et les communautés locales de pauvres, les personnes de classe ouvrière et les marginalisés. Ensemble, ils utilisent les ressources bibliques et théologiques en vue de la transformation individuelle et sociale. Pour en savoir plus sur leur travail, consultez leur site Internet.  Ce Centre a d’excellentes ressources pour l’étude biblique contextuelle.

 

Articles

Les articles ci-après ont été soumis sur ce thème à Edimbourg 2010. Ils ne représentent pas forcément les points de vue des organisateurs d’Edimbourg 2010.

 

Translation and Transliteration: 'Rendering the Bible and "God" into Chinese' (Traduction et translittération: ‘traduire la Bible et “Dieu” en chinois’)
Dr. Allen Yeh, Maître assistant d’Histoire, de la théologie et de l’hisoire des missions, Université Biola, Etats-Unis

La traduction de la Bible en toute langue est difficile. Le chinois ne fait pas exception – et l’un des mots fondamentaux, Dieu, est le plus difficile à traduire. Des premiers écrits en Chine (les Nestoriens) aux premières traductions des parties de la Bible en chinois (par exemple Matteo Ricci), à la toute première Bible entièrement chinoise (Robert Morrison’s “translation race” with Joshua Marshman) aux révisions de James Legge, le débat ultérieur sur le « terme en question » avec William Boone et jusqu’à la version moderne – cet article retracera l’élaboration de la traduction des Saintes Ecritures en chinois.

Téléchargez l’article intégral (format MS Word) ici.


'Timothy Richard and Accommodating Mission in China (with special reference to Robert Morrison, James Legge, and Hudson Taylor)'
(Timothy Richard et la mission conciliante en Chine (avec mention spéciale de Robert Morrison, James Legge et Hudson Taylor)
Dr. Allen Yeh, Maître assistant d’Histoire, de la théologie et de l’hisoire des missions, Universityé Biola, Etats-Unis

Les Britanniques furent les précurseurs dans l’histoire des missions protestantes en Chine. Beaucoup d’articles ont été écrit sur Robert Morrison (le premier missionnaire Protestant en Chine), le pionnier du groupe. James Legge est également éminent pour la traduction des Classiques chinois et Hudson Taylor pour l’établissement de China Inland Mission. Peu d’attention a été accordée à Timothy Richard qui eut recours à « accommodationism » en tant qu’une forme de contextualisation. Ces quatre hommes bien qu’étant Britanniques sont très différents. Morrison et Legge étaient Ecossais, Taylor était Anglais et Richard était Gallois. Morrison était Presbytérien, Legge était Congréationnel, Hudson était Méthodiste et Richard était Baptiste. Cet article montre la progression de la stratégie des missions protestantes en Chine et comment chaque génération suivante a changé, ajouté et essayé d’améliorer l’œuvre de précédentes générations dont Richard de pluseurs manières fut le plus innovateur du groupe en menant la contextualisation à ce qu’il croyait être sa conclusion la plus logique.

Téléchargez l’article intégral (format MS Word) ici.


'Inter-cultural communication in the African mission context: An examination of practice' (Communication inter-culturelle dans le contexte africain de la mission: un examen de la pratique)
Jim Harries, enseignant théologien au Kenya, enseignant auxiliaire à la faculté de l’Université inernationale William Carey, Pasadena, Etats-Unis

Des hypothèses incorrectes dans la signification/l’impact de la langue ont conduit à de fausses « réponses ». Des recommandations spécifiques de politique guidant les interventions occidentales en Afrique traitées dans cet article incluent l’accent sur la théologie y compris l’étude des croyances de « sorcellerie », l’attention au développement et à l’usage des langues africaines et l’enquête sur les possibilités de renforcement des capacités en Afrique à la base sur le plan culturel et économique. L’examen minutieux logique et guidé de la communication interculturelle et de la traduction inclut l’évaluation de l’éducation formelle par rapport à l’érudition occidentale. Des malentendus largement répandus en ce qui concerne la théologie et la religion traditionnelle en Afrique sont identifiés  y compris particulièrement l’impact nuisible sur l’érudition africaine de la nécessité d’endosser l’athéïsme afin de satisfaire aux exigences des universitaires occidentaux. Un vide important dans la compréhension académique des conceptions africaines de « dieu » découle de l’usage presque universel des langues européennes dans la recherche universitaire en Afrique.

Téléchargez l’article intégral (format MS Word) ici.

 

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Participez en partageant ce que vous ou votre groupe fait, envoyez les informations, les documents, les articles et les propositions de liens à la Coordinatrice de la recherche d’Edimbourg 2010, Dr. Kirsteen Kim, k.kim (at) leedstrinity.ac.uk.